23 Avril 2025
Chaque début d'année, des millions de personnes se lancent dans le défi du Dry January : un mois sans alcool pour débuter l'année sur une note de santé et de bien-être. En 2025, cette tendance reste ancrée dans les habitudes de nombreux Français, bien que son impact soit légèrement moins marqué que l'année précédente.
Une tendance qui ralentit mais qui reste populaire
En 2025, 17 % des Français ont manifesté l’intention de participer au Dry January, un chiffre en légère baisse par rapport aux 19 % observés en 2024. Cependant, cette légère baisse ne signifie pas une désaffection pour l'initiative, mais plutôt une normalisation de cette démarche dans le paysage des résolutions de début d'année. Parmi ceux qui se lancent dans l'aventure, 69 % prévoient de s'abstenir totalement de consommation d'alcool, et 3 % prévoient d'arrêter les alcools « forts » uniquement.
Les motivations principales : santé et économies
Les raisons qui poussent les Français à faire le Dry January sont multiples. La santé arrive en tête des motivations, suivie de près par le souhait de commencer l'année avec une bonne résolution, et la volonté de compenser les excès des fêtes de fin d'année. En parallèle, un autre facteur important est l'attrait pour les économies réalisées en évitant d'acheter de l'alcool pendant un mois entier.
Cependant, comme souvent avec les résolutions, la réalité rattrape les bonnes intentions. En effet, bien que 17 % des Français aient initialement prévu de participer au Dry January, près de la moitié (43 %) finissent tout de même par acheter de l'alcool pendant ce mois, et 20 % en consomment (hors vin). Cette réalité montre que, même dans un défi collectif comme celui-ci, la tentation et les habitudes sociales peuvent être difficiles à briser.
L'effet Dry January : une tendance plus visible hors domicile
L'un des effets les plus remarquables du Dry January se situe dans la consommation hors domicile. En 2025, une tendance intéressante se dégage : 22,8 % des répondants déclarent vouloir réduire leur consommation d'alcool en dehors de leur domicile, ce qui témoigne d'une volonté de revoir leurs habitudes sociales.
Cependant, il est intéressant de noter que cette démarche n’empêche pas l'achat d'autres boissons alcoolisées. Par exemple, en janvier 2025, une hausse des ventes de cidre a été observée, notamment lors des célébrations de l'Épiphanie. Cela suggère que, bien que l'alcool en général soit moins consommé, des alternatives comme le cidre sont privilégiées pour certains moments festifs.
Sources : Étude Panel Voice Décembre 2024 – 9 852 foyers répondants
Panel Usage – P1 2025 vs Cumul de P2 à P13 2024
Panel In Home – P1 2025
Clin d’œil : L’origine du Dry January
Le Dry January a été l’idée de l'Anglaise Emilie Robinson. En 2012, alors qu'elle rejoint l'organisation Alcohol Change UK, elle imagine une campagne de sensibilisation visant à inciter les Britanniques à se passer d'alcool pendant tout le mois de janvier. L'objectif ? Montrer les bienfaits d'une pause de l'alcool sur la santé physique et mentale. L'idée fait rapidement son chemin, et en 2013, la première édition du Dry January est lancée avec succès au Royaume-Uni. Depuis, cette initiative s'est étendue bien au-delà des frontières britanniques, avec des millions de participants dans de nombreux pays, prêts à relever le défi chaque année.
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