9 Avril 2021
Véritable phénomène de société qui permet de lutter contre le gaspillage et améliorer le pouvoir d’achat des consommateurs, les achats d’occasion connaissent un essor impressionnant ces dernières années en ce qui concerne les vêtements, chaussures et accessoires.
L’année dernière, contraints de rester chez eux, les Français ont rangé leurs placards : 40 % d’entre eux y ont fait du tri. Pourquoi ne pas tenter de tirer profit des jeans, robes et salopettes trop petits, trop grands ou dont on a plus envie, en les vendant ?
La motivation des vendeurs comme celles des acheteurs, la revente d’un côté et l’achat de l’autre, est qu’une pièce portée a encore une valeur marchande, c’est aussi une façon d’offrir une seconde vie à un vêtement et ceci à moindre coût.
Ainsi 29 % des Français déclarent avoir acquis au moins un vêtement d’occasion entre les mois de septembre 2019 et 2020 contre 18 % l’année précédente.
Qui sont les acheteurs ?
De plus en plus d’acteurs de « la première main » adoptent la vente d’occasion via des magasins dédiés, corners en grandes surfaces (Kiabi, Gémo...) sites de e-commerce (Vinted, Vestiaire Collective...)
Les ventes de mode de « première main » ont encore de beaux jours : elles représentent l’essentiel des ventes d’habillement et accessoires.
Données Kantar 2020
Clin d’œil :
A l’origine, limités aux voitures et aux articles de brocante, antiquaires, friperies, les achats d’occasion ont décollé ces dernières années. Sous le sapin 2020, jouets, smartphones reconditionnés, sacs à main griffés ont connu un grand succès. Les professionnels estiment qu’au moins un quart des enfants auraient reçu un jouet d’occasion à Noël et que 10 % des smartphones vendus seraient des appareils reconditionnés.
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