11 Mars 2014
La chasse au gaspi est très à la mode en ce moment et cela risque de durer encore un bout de temps, crise oblige. Une solution serait envisageable, sauf qu’à y regarder de plus près, elle l’est moins pour nos porte-monnaie à long terme. Ils sont malins ces industriels, ces gens du marketing qui veulent nous faire croire que puisque le produit est petit, le prix aussi.
Ce n’est plus une vague, mais un raz de marée du mini-produit : vous les avez sans doute remarqués, on les trouve dans tous les rayons de nos supermarchés : alimentaire, boissons, beauté, glaces, lessive…
Ils sont super mignons, attractifs pour les enfants et même si on n’est pas chargé de famille, un peu flémard, on peut vite y succomber.
Car où stocker dans notre mini appartement le pack de 6 bouteilles d’un litre et demi de coca-cola, alors que les mini-cannettes existent ?
Allons-nous perdre du temps à couper le saucisson pour l’apéro1 puisqu’il existe des «Bâtons de Berger» emballés comme des bonbons ?
Les mini-vernis, les mini-rouges à lèvres : toute une palette de couleurs à notre service pour varier selon l’humeur.
Les mini-plantes : orchidées, poinsettia, souvent plus jolies sur une table que leurs grandes sœurs.
Les mini-gourdes de compotes, les mini-boîtes de céréales, les mini-Savanes que l’on peut mettre dans le sac du «Schtroumpf maison» pour la sortie de l’école.
Juste une chose : si vous êtes tentés par ces produits, regardez le prix au kilo ou au litre avant des les acheter.
En attendant la poubelle a encore de belles heures devant elle : une partie du litre et demi de coca éventé, un quart du gâteau Savane rassis y finiront. Alors oui aux mini-produits surtout quand ils rimeront avec mini-prix.
1 75% des Français s’accordent un apéritif au moins une fois par mois. Source Kantar Worldpanel 2012.
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