21 Janvier 2014
On ne va pas se refaire une énième fois le comment et pourquoi Facebook à commencer ?
Toujours est-il que, quatre ans après sa création, on comptait 400 000 utilisateurs et 1, 23 milliard 10 ans après.
Maintenant il y a certainement mille façons d’expliquer pourquoi les adolescents ont de suite aimé Facebook. D’abord et sans doute parce que c’était tout nouveau, tout beau et on sait combien la nouveauté attire les jeunes.
Facebook leur à donné la possibilité de se raconter1, alors qu’il n’y avait que les stars qui pouvaient le faire. Ils peuvent partager leur quotidien, trouver de nouveaux amis en un clic, se faire apprécier par des centaines d’autres et peut être même à ce qu’on les aide à se construire, se modeler, car à l’adolescence on pense avoir plus besoin de ses amis que de ses parents.
Puis les parents s’y sont mis : un moyen sans doute de retrouver d’anciens copains perdus de vue et plus facile de le faire ainsi que d’apparaître à la TV dans l’émission qui portait le même nom.
Et les grands-parents sont arrivés : ils peuvent avoir accès à la vie de leurs petits-enfants, à condition, bien entendu, que ceux-ci aient accepté de les avoir comme «amis», en ayant probablement verrouillé l’accès à certaines photos.
Maintenant, dire que Facebook va «mourir»2 comme titre les journaux - c’est à voir ?
Ne pourrait-on pas dire tout simplement que c’est une question de générations.
Les utilisateurs actuels de Facebook, les 25/77 ans, ont fait son succès et ne l’ont pas zappé, les séniors ayant une espérance de vie plus longue maintenant, il a encore de beaux jours devant lui, en attendant d’être classé Monument Historique.
Les ados d’aujourd’hui se seraient tournés alors vers d’autres réseaux, comme Instagram (réseau où l’on partage photos et vidéos) ou bien encore3 Tumblr ou encore Snapchat, l’avantage de celui-ci, ils peuvent s’envoyer des photos qui disparaissent au bout de quelques secondes.
A part, Prolix, devin dans Astérix, qui peut prévoir si les enfants, qui ont aujourd’hui entre 5/10 ans, seront adeptes d’un de ces réseaux ou d’un autre ?
Souvenez-vous : on avait bien annoncée la mort du disque vinyle, eh bien le « mort » a bonne mine : 329.000 vinyles vendus en 20124 contre: 115.000 vendus en 2007.
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